Remboursement

15 % seulement des malentendants Français sont appareillés, 3 à 4 fois moins que dans les autres pays développés : le montant global dépensé par les caisses d'assurance maladie pour les aides auditives réalisées en 1998 s'élevait à 27,4 millions d'euros... contre 332 millions d'euros en Allemagne. La France est avant dernière au niveau Européen pour le remboursement des aides auditives...

Depuis le 1er janvier 2021, les appareils auditifs sont distingués entre la classe 1 et la classe 2. La classe 1 est proposée dans le cadre du 100% santé, permettant de bénéficier d'un appareillage avec un reste à charge à 0€. Le prix de l'aide auditive est limité à 950.00€ et représente les premières gammes d'aides auditives, à piles.

Les appareils auditifs de classe 2 sont de gammes supérieures, à piles ou rechargeable. Le prix de vente est différent selon la gamme choisi, et le remboursement dépendra de la mutuelle.

Nous vous avons préparer une vidéo sur le reste à charge zéro :

https://youtu.be/c4waSLlCY8s

Pour les enfants de moins de 20 ans, les prothèses auditives sont remboursées à 60 %, sur la base d'un tarif fixé à 1400 euros, quelle que soit la classe de l'appareil prescrit.

Pour les personnes atteintes de cécité, quel que soit votre âge, les prothèses auditives sont remboursées à 60 % sur la base d'un tarif fixé à 1400 euros, quelle que soit la classe de l'appareil prescrit. Pour bénéficier de cette prise en charge, un ophtalmologue doit préciser sur ordonnance votre problème visuel et son importance.

Pour les Anciens Combattants, les aides auditives sont prises en charge par le DSBP sur la base du remboursement de la sécurité sociale destiné aux patients de moins de 20 ans fixé à la LPPR, soit 1 400 €, quelle que soit la classe de l’appareil prescrit (une demande d'accord préalable est obligatoire.

En matière d'aides auditives, l'ACS (anciennement CMU-C) offre à ses bénéficiaires la prise en charge du premier embout, de la ou les premières piles, de l’adaptation et du suivi sur une période de deux ans à compter de la date d’ouverture du droit à la CMU-C. Les prises en charge sont plus élevées pour les personnes souffrant simultanément d’un trouble de l’audition et de cécité, et pour les personnes de moins de 20 ans.

Les personnes non imposables peuvent faire une demande de prestations supplémentaires auprès de leur centre de sécurité sociale afin d'obtenir une prise en charge plus importante. Il est nécessaire de remplir un dossier de renseignements, une commission décidant par la suite du montant de l'aide accordée ( parfois la totalité du coût ).

Les malentendants qui travaillent dans le secteur privé peuvent bénéficier d'une prise en charge par l'AGEPHIP. Au contraire, les malentendants travaillants dans le secteur public peuvent bénéficier d'une aide venant de la FIPHFP. Pour cela il est nécessaire d'obtenir au préalable le statut de travailleur handicapé auprès de la COTOREP de son département. Les dossiers sont à retirer à la médecine du travail, à la COTOREP ou au CCAS de sa commune.Les démarches sont relativement longues à effectuer et il est reccomandé de s'adresser à une association locale pour suivre l'évolution du dossier.